Pistes de réflexions ancestrales
Aujourd’hui, j’écris plus pour un avis personnel que des conseils techniques ou pratiques. Je pense que cela fait véritablement partie de la Méthode du Mouvement Naturel
dès que celui-ci fait réellement partie de votre mode de vie, ce qui est maintenant le cas pour moi depuis environ 5 ans.
Plus loin j’écris Homme, pour désigner l’être humain, et non le mâle de l’homme, comme ça c’est plus clair.
C’est juste un recadrage, un changement de paradigme indispensable. C’est cette croyance que l’Homme est un animal social.
Non.
Pour moi l’Homme est un animal tribal, fait pour côtoyer (presque) toujours les mêmes êtres humains, et jamais en masse, et (presque) jamais virtuellement. L’urbanité est une pollution sur tous les plans (visuellement, phoniquement, chimiquement…), et le plan social n’est pas le moindre à mon sens.
Quand on place des animaux sauvages dans des enclos trop exigus pour eux, ils commencent à devenir agressifs, suicidaires et maladifs (problèmes connus de tous les
zoos). Vous pouvez aimer la ville, mais c’est juste comme on peut être masochistes (et inconscients) et devenir accro à certaines drogues, car je pense que nous
réagissons à l’exposition massive aux autres humains comme à certaines drogues excitantes (notamment par une sécrétion de dopamine, ce que font par exemple le sucre, les jeux ou les
réseaux sociaux…Il faut imaginer que les inconnus, comme le sucre, étaient extrêmement rares jusqu'à une époque récente). Notre petite tribu n’a pas cet effet sur nous, ne nous excite pas
mais nous apaise réellement et profondément.
De plus, l’Homme est un animal sauvage. Il a besoin des grands espaces uniquement peuplés d’animaux et de végétaux, sans congénères. Il a besoin de jours
entiers de solitude fécondante pour réellement vivre sa vie et se retrouver. Il a besoin de déserts, de montagnes et de forêts.
C’est dans les étendues sauvages que l’Homme peut retrouver son humanité, sa profonde sauvagerie qui est conscience, bienveillance et puissance.
Cet Homme là, l’urbain ne peut même pas en comprendre les forces (que ce soit de caractère ou physique). Bien sûr que la nature agit comme un médicament, mais surtout l’urbanisme et la société agit comme un lent poison pour cet Humain Originel (Ancestral, il vit en vous) et qui en devient Original (car à contre-courant de la société malsaine actuelle). Et quand j’utilise le mot sauvage, nous avons hélas presque tous perdus cette belle qualité.
Cette rudesse de Cœur (proche du courage qui fait les être nobles) de Corps et d'Esprit que Georges Hébert désignait par
« éducation physique, virile et morale ». Car à renforcer son corps dans la nature, nous renforçons aussi notre Âme, qui n’est jamais loin du corps. C’est également le
secret que les ermites de toutes Traditions connaissaient profondément, c’est à dire que l’humanité uniquement vécue parmi les Hommes est folie.
D’où l’importance de se voir en vrai, en cours ou en stages pour réellement former la tribu du Mouvement Naturel et du SystemArt. Et d’où l’importance de
pratiquer dehors, et si possible dans de vastes espaces naturels (toujours en les respectant évidemment). Car en se connaissant mieux on s’entraîne mieux ensemble. C’est logique.
Car pour apprendre réellement il faut s’entraîner réellement. Le virtuel nous enivre, mais la réalité nous réveille.
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Vincent (jeudi, 25 janvier 2018 12:25)
Bravo super article tellement vrai